24 septembre 2009

Livre: "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates" par Mary Ann Shaffer & Annie Barrows


Ecrit par:
Mary Ann Shaffer & Annie Barrows

Le pitch:
Juliet est une jeune écrivain anglaise, que les heurts de la guerre ont meurtris, sa soif d'écrire s'en est allée avec eux. Sa chronique d'Izzy a pourtant connu un grand succès populaire. Elle qui tournait au ridicule tous ces petits riens du quotidien pour dire aux gens que même si les temps étaient rudes, la vie continuait et la lutte devait reprendre.
Mais à l'orée de la guerre, Juliet est aussi désolée que Londres, sous les gravas, la peine, la rancoeur, la tristesse; elle cherche à mettre son talent au service d'une oeuvre, d'un sujet qui lui tiendrait à coeur. Un jour, elle reçoit une lettre d'un certain Dawsey de Guernesey, qui lui apprend qu'il a récupéré un de ses anciens livres de Charles Lamb et qui aimerait correspondre avec elle, pour en savoir plus sur lui, la littérature, le continent après guerre. Ils vont alors évoquer ensemble le cercle des amateurs de tourtes aux épluchures de patates qui sévit sur l'île, et chaque membre va alors raconter sa vision de la guerre et de la vie à Juliet, qui trouvera bien plus qu'un sujet de roman grâce à cela, elle trouvera l'amitié et l'amour!



Critique-tac:
Mon Dieu ce que ça fait du bien de pouvoir lire des livres comme ça, 400pages qui se dévorent en 3heures. Un pur régal pour l'imagination et la tête!
On s'attache à tout dans cette histoire, aux gens, aux lieux, aux sensations.
Le style épistolaire revêt ici ces plus beaux atouts pour nous raconter la liaison entre Juliet et l'île, entre Juliet et ses amis continentaux, entre Juliet et ses amis insulaires, entre Juliet et Dawsey, entre Juliet et Kit et surtout entre Juliet et Elizabeth. C'est évidemment le meilleur procédé pour rentrer à l'intérieur de la pensée des personnages, puisqu'on a tendance à plus se livrer à l'écrit. C'est comme un journal intime, une pensée pour chaque être, une relation particulière qui se noue au fil de l'aventure.
On a envie d'en savoir toujours plus, que chaque habitant de l'île prenne sa plume pour exprimer sa façon de voir les choses, son vécu, son passé et son présent.
La première partie nous évoque la relation longue distance entre Juliet, notre héroine adorée, un brin foldingue, mais pleine de vie et de liberté, éprise de grands voyages et de chamboulements et ces gens bizarres qui vivent de l'autre coté de la Manche. La seconde partie l'emmène enfin sur l'île, sur SON île. Et le comble, c'est que, nous aussi on croit que Dawsey, Amelia ou Isola sont devenus nos amis puisqu'ils nous ont livrés leurs secrets et quand Juliet arrive, on arrive avec elle.
Je me suis personnellement sentie en osmose avec les personnages et les lieux.
Et tout le côté historique- la dureté de la guerre et de la vie en ce temps-là, la façon dont l'occupation a été faite sur cette île, dont les habitants ont du lutter pour survivre, malgré les allemands, malgré la faim, malgré la méconnaissance de ce qui passait ailleurs et de leur éventuelle libération, tous ces détails de l'Histoire, qui sont ici l'HISTOIRE -ne fait que renforcer l'aventure humaine et nous fait découvrir la bonté humaine quelle qu'elle soit!
J'ai vibré. J'en veux encore!

J'aime:
  • les lettres
  • Juliet, la littéraire rêveuse à grand caractère et au grand coeur
  • Dawsey, le reservé fort d'esprit
  • Kit, le bébé sauvageon bien élevé
  • Amelia, et sa douce dureté
  • Isola et sa folie saugrenue
  • Elizabeth, le fantôme qui a créé ces gens
  • Christian, le père de Kit, qui montre le bon côté de l'être humain
  • Eben et Eli, réunis pour le meilleur
  • Sidney et Sophie, amis de toujours et pour toujours
  • Oscar Wilde et son histoire déroutante
  • Charles Lamb que je vais découvrir ce soir
  • le cercle littéraire des amateurs de tourtes aux épluchures de patates tout entier que j'ai envie d'intégrer et avec qui j'ai envie de débattre jusqu'à pas d'heure.

21 septembre 2009

Livre: "La maison des lumières"par Didier Van Cauwelaert

Ecrit par:
Didier Van Cauwelaert

Le pitch:
Jérémie Rex aime Candice depuis toujours. Mais elle ne ressent plus la flamme du début.
Leur séparation provisoire envoie Jérémie sur les lieux de leur rencontre, un tableau de Magritte qui a vu leur amour naître.
Quand il entre dans ce musée à Venise, qu'il découvre la toile, il la voit différemment. Les lampes de la maison s'éteignent et il est entrainé à l'intérieur du tableau.
Une expérience de mort imminente plus tard, il se réveille, bien décidé à retrouver la femme qu'il aime et à comprendre pourquoi ce tableau lui a parlé.

Critique-tac:
Didier, c'est un peu mon chouchou littéraire depuis 5/6 ans. J'aime son style, j'aime son imagination débordante, et dans tous les cas, il m'a rarement déçu!
Le seul problème, c'est que , dans le choix de ces sujets, il promet toujours de nous emmener très très loin... et d'un coup d'un seul, il coupe court à notre envie de voyager avec lui en mettant un point final à son oeuvre... trop tôt! Ici c'est encore le cas. Quand Jérémie fait enfin la connaissance de Martha en dehors du tableau, que le mystère est résolu, on a encore envie de faire un bout de chemin avec eux, d'en comprendre plus et pouf... FIN! C'est dommage!
L'avantage qu'on a aussi, c'est de découvrir une toile, que personnellement je ne connaissais pas du tout "La maison des lumières" de Magritte! Bizarrement, on se sent pris à contre-pied tant le tableau paraît réaliste et le livre complètement surréaliste. Mais quand on en sait un petit peu sur l'univers de Magritte, son côté dadaiste-surréaliste-déjanté, on comprend mieux le choix de l'auteur et l'esprit surnaturel qui règne sur le livre.
Objectivement, ça ne reste quand même pas le meilleur opus du maître DVC. La nuit dernière au XVè siècle m'avait bien plus transportée.



















J'aime:
  • le côté fonceur de Jérémie
  • Martha dans le tableau, crue sèche et vraie
  • le style littéraire toujours soigné.

25 août 2009

Livre: "Le premier jour" par Marc Lévy

Ecrit par:
Marc Lévy

Le pitch:
Keira est archéologue sur les rives du lac Turkana, dans la vallée de l'Omo en Ethiopie. Suite à une violente tempête, elle se voit contrainte de retourner à Paris, obligée d'abandonner sur place, ses rêves et un jeune orphelin qu'elle avait pris sous son aile. Elle emporte avec elle un mystérieux pendentif que ce garçon lui a offert.
Adrian est astrophysicien dans les plateaux de l'Atacama au Chili. Il est obligé de rentrer à Londres après une vilaine chute qui l'empêche de rester dans les conditions difficiles de la montagne chilienne.
Ces deux-là se connaissent depuis longtemps mais leur chemin va se recroiser, grâce à la participation invisible d'un étrange vieil homme de sciences, Ivory.
Le pendentif va alors leur permettre de se retrouver et de faire un bout de chemin ensemble, à la poursuite des mystères de l'univers et de la naissance de l'Humanité. Mais ils ne sont pas les seuls à vouloir en savoir plus, ou à vouloir cacher la vérité. Une organisation parallèle mondiale va tenter d'intercepter les deux aventuriers et leurs connaissances à travers les énigmes qui s'enchaînent de pays en pays.
Adrian et Keira en sortiront-ils indemmes?
Que vont-ils bien pouvoir découvrir de si important pour le futur de l'Humanité?

Critique-tac:
Fervente admiratrice du travail de Marc Lévy, moins pour son style que pour sa facilité à ficeler et imaginer des scénarii improbables, ce dernier opus ne m'a pas déçu et m'a au contraire, réconcilié avec sa littérature si particulière, qui d'ordinaire nous emmène dans des péripéties incroyables.
Et si c'était vrai avait engrengé "l'imaginaire Lévy", en mêlant le fantastique à la réalité de la vie quotidienne. Où es-tu en avait rajouté une couche avec un autre aspect, celui du voyage, de la recherche, de la terre, de l'exotisme. Tous les autres ouvrages s'étaient inspirés de ces deux actes, et certains s'étaient peut-être un peu trop perdus dans des banalités qui ne nous emmenaient pas assez loin pour entrer dans l'histoire. (Mes amis, mes amours... par exemple... bien écrit, mais pas assez innovateur!).
Le premier jour nous ramène aux premières amours de Marc Lévy. Cette soif de savoir, cette envie de découvrir. Et quoi de mieux qu'un archéologue et un astrophysicien pour nous aider dans ce périple? Un fouille la Terre, l'autre scrute les étoiles. A eux deux, le mélange est forcément détonnant.
On voyage beaucoup, on s'identifie bien aux personnages, on découvre, on apprend, on souffre aussi...
Bref, un très très bon Lévy, le meilleur après Où es-tu, à mon goût!


P'tite phote pour me la péter :)

















J'aime:
  • Keira l'intrépide
  • Adrian le sensible
  • le couple qui fonctionne aussi bien en "mission" que dans le quotidien
  • Jeanne, la soeur surprotectrice
  • Ivory, le mystérieux scientifique
  • l'aventure
  • les moines bouddhistes
  • la maman grecque
  • Walter, l'ami dévoué
  • Vackeers, échec et mat
  • la conspiration
  • le final
A savoir que le tome 2, La première nuit est prévu pour la fin de l'année... To be suivi :p

Cinéma: "Je suis une légende"


Réalisé par:
Francis Lawrence

Avec:
Will Smith (DR Robert Neville)

Le pitch:
Une éminente scientifique a découvert un vaccin contre le cancer.
3ans plus tard, la Terre est décimée. Un homme seul avec son fidèle berger allemand, avance dans les ruines de New York, à la recherche d'animaux à chasser, de films à visionner, de vie à poursuivre. A la tombée de la nuit, il se barricade chez lui. Dehors, les cris se font entendre, le bruit, les hurlements, la mort...
On apprend que le vaccin a eu des effets indésirables. Le monde entier est peuplé de zombies. Le Docteur Neville, immunisé grâce à son sang, est le seul rescapé de NY, mais il espère que d'autres ont survécu. Il cherche un antidote pour sauver le monde au péril de sa vie.

Critique-tac:
Waouh waouh waouh! Pas grand chose à ajouter! Ce film est un petit bijou de réalisation, d'esthétisme, de scénario, d'interprétation.
Will Smith est un GRAND acteur. Jouer tout seul pendant les 3/4 du film relève de l'exploit. Les flash back sont utilisés à point nommé pour aider la compréhension du spectateur et en même temps aider le personnage à se souvenir pourquoi on en est arrivé là, et pourquoi il se bat.
Les zombies sont plutôt bien réussis. Le scénario tient la route. On a les chocottes avec lui et pour lui. Bref, un pur moment de flip et d'adrénaline.












Note: 17,5/20

Les +:
  • Will Smith
  • Sam le berger allemand, son sacrifice m'a fait chialer :-"
  • le scénario
  • la réalisation impeccable tant au niveau photo/image/cadrage qu'au niveau montage.
Les -:
  • la fin alternative... mais bon, elle doit exister sinon il n'y aurait pas de suite...

NB: en bonus pour toi, la fin alternative pour que tu comprennes pourquoi "je suis une légende 2" est en projet de tournage!

---> c'est par ici

Cinéma: "Le fantôme de mon ex fiancée"


Réalisé par:
Jeff Lowell

Avec:
Eva Longoria (Kate)
Paul Rudd (Henry)
Lake Bell (Ashley)

Le pitch:
Kate est très méticuleuse. Le jour de son mariage avec Henry, elle est encore sur le qui-vive, prête à tout organiser au mieux. Malheureusement, à force de vouloir faire trop bien, elle se fait écraser par un ange de glace et meurt.
Henry n'arrive pas à s'en remettre. Plusieurs mois après le drame, sa soeur le met donc en contact avec une amie voyante, Ashley, et demande à cette dernière de faire semblant de parler avec Kate pour qu'Henry tourne définitivement la page. Chose faite puisqu'ils tombent amoureux. Mais Kate n'a pas réussi à passer de l'autre côté puisqu'elle n'a pas terminé son oeuvre sur Terre. Voyant que son fiancé aime une femme, elle va la hanter et lui pourrir la vie.

Critique-tac:
Petite comédie sans prétention, te revoilà. Le classique du trio amoureux est ici remanié de façon amusante puisque la troisième est un peu morte.
On nous ressort des bons vieux clichés, qu'on retourne et qu'on essaie de balancer dans le fantasque, le drôle et le fantastique comique.
Le couple Henry/Ashley est beaucoup plus crédible et attachant que celui qu'il formait avec Kate. D'ailleurs le rôle de Kate est particulièrement inintéressant. Elle viendrait même à la limite gâcher le film (bon ok ça parle de fantôme mais ça aurait pu être plus recherché!).
On le regarde, on sourit, on oublie et hop, vite un autre film.














Note: 10/20

Les +:
  • Paul Rudd, un acteur qui nous veut du bien
  • Lake Bell, belle et drôle
  • Jason Biggs, après les American Pie, toujours dans la comédie, dans le rôle du meilleur ami gay qui n'est pas gay!
  • l'entre-deux mondes tout blanc avec l'espèce d'ange qui est pas très locace
Les -:
  • Eva Longoria... rôle plat
  • scénario, pas très original
  • effets spéciaux dignes d'un enfant de CM2

Cinéma: "Millenium"


Réalisé par:
Niels Arden Oplev

Avec:
Michael Nyqvist (Mikael Blomkvist)
Noomi Rapace (Lisbeth Salander)

Le pitch:
Tout commence par un procès; celui de Mikael Blomkvist, journaliste économique, condamné pour diffamation.
Mikael est très populaire grâce à son journal, Millenium. Mais cette accusation l'affaiblit. Il décide de prendre du recul et de s'exiler loin de la ville, des médias, et de sa vie. C'était sans compter sur Henrik Vanger, vieil homme de pouvoir et d'argent qui va lui confier une mission: retrouver le meurtrier d'Harriet, sa nièce qui a disparu il y a une soixantaine d'années. Pour cela, il va être aidé par Lisbeth, une jeune paumée, douée en informatique et en filatures, qui à la base, enquêtait sur lui.

Critique-tac:
N'ayant pas lu la saga Millenium (booouuuhhh la honte!) je peux avoir un avis totalement objectif sur le film (aaaaahhh!).
Le cinéma nordique me troublera toujours par sa violence gratuite et mise en avant. On ne tourne pas autour du pot, on montre les choses telles qu'elles sont, même si ça fait mal aux yeux et que ça retourne l'estomac. Millenium n'y échappe pas. Le personnage de Lisbeth, déjà particulièrement tourmenté, est agressé d'une manière sauvage et brutale, physiquement et moralement. Le côté monstrueux des membres de la famille Vanger, qu'ils soient extrêmistes, violeurs ou serial killer, est latent mais toujours suggéré.
Il y a vraiment des passages qui sont durs à tenir mais l'histoire est bien ficelée. Même si la fin est un peu téléphonée, l'énigme de la disparition d'Harriet tient le fil. On a envie d'enquêter avec Mikael et Lisbeth, d'en savoir plus sur cette famille étrange, de connaître le déroulement des événements! Qu'a-t-il bien pu se passer il a y 60 ans?
Le côté "eau de rose" aurait pu ne pas faire partie de l'histoire ou du moins ne pas être DEJA exposé à ce point. L'histoire d'amour est tellement secondaire, qu'on aurait pu attendre l'épisode d'après ou même l'ultime pour voir nos deux héros se bécoter!




















Note: 12,5/20

Les +:
  • la froideur nordique dans toute sa plendeur
  • le scénario plutôt bien écrit et surement bien adapté
Les -:
  • l'amour qui n'a pas vraiment sa place dans l'histoire
  • le criminel... pas assez psychopathe et trop facile à éliminer

NB: reste plus qu'à attendre le deuxième chapitre pour voir comment ça va continuer.

17 août 2009

Cinéma: "Là-haut"


Réalisé par:
Pete Docter & Bob Peterson

Le pitch:
Quand Carl était petit, il était fan d'un explorateur qui parcourait le monde et vivait des aventures incroyables. C'est comme cela qu'il a rencontré Ellie, une fillette qui elle aussi rêvait de voir la vie autrement. Ils se marièrent. Ils n'eurent pas d'enfant et tous leurs rêves furent mis de côté.
Puis Ellie est morte.
Carl est resté seul... avec la maison de ses souvenirs, qu'il ne veut en aucun cas quitter.
Pour ne pas aller en maison de retraite et se faire voler sa demeure par un agent immobilier peu scrupuleux, il gonfle des ballons pour que sa maison s'envole. Il veut la poser là où Ellie désirait finir sa vie, en partant à l'aventure. Manque de chance, il va embarquer sans le vouloir un scout de 9ans, Russell, gourmand et bavard, qui va l'emmener là-haut...

Critique-tac:
Pour un Pixar, c'est un Pixar réussi.
Déjà, tout commence par un court-métrage d'une beauté terrifiante mêlé d'humour, d'émotion et de tendresse "Partly Cloudy". J'en ai pleuré c'est pour dire!
En ce qui concerne le long, la première partie est extrêmement drôle et triste à la fois. On se sent tiraillé entre le bonheur et l'amour que vivent Carl et Ellie et le désespoir et le malheur qu'ils supportent notamment avec la perte de leur enfant... et finalement la mort d'Ellie.
Carl devient aigri, puisqu'il a perdu sa moitié. Il n'a plus vraiment le goût de vivre, il vit dans la nostalgie. Rien ne peut le faire sortir de ses souvenirs. Jusqu'à ce qu'il décide de partir à l'aventure pour rendre une espèce d'hommage à sa femme disparue. Jusque là, tout est parfait.
Ensuite les personnages secondaires apparaissent et là aussi ils sont hilarants (les chiens qui parlent et Kevin), touchants et gauches (Russell) ou inutiles (l'explorateur).
Quand la maison s'envole, on se demande où ils vont nous emmener. Et on part à la recherche du Dabou avec les héros... enfin plutôt à sa sauvegarde.
J'ai cependant largement moins aimé quand nos 2 intrépides ont du déjouer les plans de Muntz. L'histoire devient trop farfelue, décousue et même si j'adore Dug et ses potes et Kevin la maman, c'est... trop!












Note: 14,5/20

Les +:
  • le couple Carl/Ellie (petits et vieux!)
  • Kevin le Dabou
  • Russell et sa gouaille
  • Dug et son "i just met you and i love you"
  • l'idée des ballons
  • le scénario
  • les décors fabuleux
  • le chara design, vraiment beau pour des humains
Les -:
  • les méchants
  • Charles Muntz, l'explorateur fou
  • la fin un peu carabinée de l'histoire

6 août 2009

Cinéma: "Le limier/Sleuth"


Réalisé par:
Kenneth Brannagh

Avec:
Michael Caine (Andrew Wyke)
Jude Law (Milo Tindle)

Le pitch:
Andrew Wyke est un écrivain de romans policiers à succès. Un jour, il reçoit chez lui l'amant de sa femme, Milo, acteur au chômage. Sachant que Maggie à le goût du luxe et que lui n'a pas son train de vie, il lui propose un "cambriolage" organisé pour récupérer une grosse somme d'argent.
Milo serait donc riche et partirait avec Maggie et Andrew accepterait de divorcer et arnaquerait l'assurance.
Milo accepte les règles du jeu mais tombe dans un piège. Qui en ressortira vainqueur?

Critique-tac:
J'ai vu après avoir visionné le film que c'était un remake de Mankiewicz avec déjà Michael Caine dans le rôle de Milo cette fois-ci. Et à ce qu'il paraît, c'est un chef d'oeuvre.
Ce film-ci, n'a pas la prétention d'arriver à la cheville de son prédécesseur, mais de transformer l'original en le réadaptant aujourd'hui (connaissant Kenneth qui a toujours des idées tordues:p ).
En grande fan du travail de Kenneth Brannagh en tant que comédien et réalisateur, de celui de Jude Law pour son interprétation (plus que pour le choix de ses rôles qui sont souvent dans la même veine du "je veux casser mon image de beau gosse en passant pour un psychopathe!"), et pas dédaigneuse du tout envers le talent immense de Michael Caine, je me disais que forcément ce film allait être pour moi un pur régal!
En fait, j'en ressors... ébranlée.
Le malaise. La tension. L'incompréhension. 3sentiments qui règnent en maître durant les 1h20 de huis-clos entre les 2personnages. L'histoire est trop virevoltante. Il faut avoir le Qi d'Einstein pour réusir à suivre sans s'y perdre en cours de route. Qui pense quoi? Qui va faire quoi? Est-ce que machin pense vraiment ce qu'il dit ou est-ce que c'est encore de la manipulation pure et simple?
Ce qui en fait au final un film réussi mais un peu trop intello.













Note: 11,5/20

Les +:
  • Jude Law en psychopathe
  • Michael Caine en psychopathe
  • le scénario (trop) bien ficelé
  • le huis-clos qui donne le ton
Les -:
  • les points positifs dit précédemment, qui peuvent vite se retourner en négatifs!

3 août 2009

Cinéma: "Oliver et compagnie"

Réalisé par:
George Scribner

Avec les voix de:
Joey Lawrence (Oliver)
Billy Joel (Dodger)
Bette Midler (Georgette)
(et la voix VF de Bruce Willis pour Roublard!)

Le pitch:
Une portée de chatons est à adopter dans les rues de New York. Mais à la nuit tombée, un des bébés chats n'a pas trouvé de maison et se perd dans la ville. Il se retrouve nez à nez avec un chien fourbe qui lui fait miroiter qu'il va être son ami en échange d'une prise de risque inconsidérée "voler des saucisses"! Une fois l'acte de vandalisme effectué, Roublard s'en va se vanter auprès de ses amis d'avoir lui-même déjoué ldx pièges de la ville pour leur apporter de la nourriture, au détriment du chat, qui, plus malin qu'il n'en avait l'air, l'a suivi! La bande de chiens errants l'adopte aussitôt et les 400 coups sont parties courantes pour trouver à manger. Lors d'une de leur razzia de victuailles, Oliver reste enfermé dans une limousine. La charmante et jolie Jennifer, âgée de peut-être 7ans s'en éprend et décide de l'adopter à son tour. Oliver a trouvé un nom, une famille qui l'aime. Mais ses amis persuadés qu'il est en danger vont le retrouver. Et là, les ennuis commencent!

Critique-tac:
Mon film Disney culte de mes 10 ans. J'connaissais les paroles de la chanson d'Anne par coeur et aujourd'hui encore, j'en ai presque la larmounette à l'oeil. J'en attendais donc beaucoup de ce volet des grands classiques... et pour le coup je ne suis pas déçue. Si j'me remets à la place d'une enfant de 10ans, j'dois avouer que l'histoire me plaît. Oliver est mignon même si un peu niais (normal ce n'est qu'un bébé), Jenny est touchante parce que sans parents présents, Roublard est attachant sous ses airs de canins des villes, Tito est burlesque, Georgette est une peste, Francis a du style et Fadden est bon et a du courage! Y'a de l'action, de l'humour, beaucoup de tendresse... et même des morts (rares chez Disney)

Note: 15/20

Les +:
  • Oliver, visuellement prémisse de Simba
  • Roublard, un chien qu'on aimerait avoir
  • le côté comédie musicale de Broadway
  • L'amour intransitif de Jenny pour son chat
  • les méchants, chiens+maître
  • l'humour et l'accent de Tito
Les -:
  • le crayonné qui est pas vraiment vraiment au niveau mais pour un film de 89, ça peut se comprendre

30 juillet 2009

Cinéma: "Sans Sarah rien ne va"


Réalisé par:
Nick Stoller

Avec:
Jason Segel (Peter Bretter)
Kristen Bell (Sarah Marshall)
Mila Kunis (Rachel)
Russell Brand (Aldous Snow)

Le pitch:
Peter et Sarah vivent le parfait amour depuis 5ans. Ils se sont rencontrés sur une série policière, elle est une star du petit écran, lui en fait la musique!
Un jour, elle lui annonce qu'elle le quitte... pour une star du rock! Le monde s'écroule alors pour Peter, qui était en manque d'inspiration pour ses nouvelles créations et qui maintenant se retrouve plus bas que Terre. Il va aller se ressourcer à Hawaii (île chère au coeur de Sarah) et tombe sur le nouveau couple... Il va devoir passer outre le fait de voir son ex avec un autre homme et reprendre goût à la vie et à l'amour dans les bras de Rachel, la standardiste de l'hôtel... s'il lui en laisse l'occasion.

Critique-tac:
J'adore HIMYM, Veronica Mars et That's 70's show... Le rapport? 3 des 4 acteurs principaux font partie de ces séries! Alors le mélange ne pouvait être qu'explosif!
Le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard, faut pas se leurrer. C'est du divertissement pur, une comédie romantique sur fond comique! Mais ça fonctionne plutôt bien. Les acteurs sont à fond dans le trip, les situations cocasses sont assez bien utilisées et font sourire, les décors sont paradisiaques. On se prend d'affection pour ce pauvre Peter et on essaie d'oublier Sarah Marshall avec lui... Le personnage de Russell Brand en VF est assez pitoyable à cause de son accent mais dans le contexte, ça passe. Les apparitions de Paul Rudd m'ont bien fait marrer. Le couple en voyage de noces est ... particulier.
Bref, un équilibre assez réussi entre le rigolo et le pathos. Faire rire avec la tristesse d'un homme. Et émouvoir avec l'amour. Une recette qui marche à tous les coups!













Note: 12,5/20


Les +:
  • les acteurs, parfaits dans leurs rôles
  • les décors, Hawaii, sublime
  • l'histoire drôle et émouvante
Les -:
  • la comédie musicale de Peter....... sans commentaire! Ca vaut Cindy2000 :D

29 juillet 2009

Cinéma: "Gone baby gone"

Réalisé par:
Ben Affleck

Avec:
Casey Affleck (Patrick Kenzie)
Michelle Monaghan (Angie Gennero)
Morgan Freeman (Jack Doyle)
Ed Harris (Remy Bressant)

Le pitch:
La voix off de Patrick nous raconte que dans toutes les villes, dès qu'on a grandi dans un quartier, on connaît tout le monde et les langues se délient facilement. C'est ce talent qu'il va mettre en oeuvre pour retrouver Amanda, une gamine de 3ans qui a été enlevée.
Patrick et Angie ont une agence de "détectives". Ils ont grandi à Boston, ont beaucoup de connaissances. La tante de la gamine va les embaucher pour enquêter en partenariat avec la police. Au fur et à mesure de leurs recherches, ils vont en apprendre beaucoup sur les cachotteries, les mensonges, les incohérences sur la disparition de la fillette, sur sa mère, son oncle et même les policiers chargés de l'enquête. Trouver la vérité a un prix. Patrick va être mis face à ses choix et à sa conscience.

Critique-tac:
Premier film de Ben Affleck, assez bluffant j'dois dire. En regardant ce film, je me suis dit que l'univers ressemblait assez à celui de Mystic River... et pour cause puisqu'il est tiré d'un livre du même écrivain. Une réalisation aussi soignée que celle de Clint Eastwood, une histoire travaillée au millimètre près. Des acteurs épatants.
Dans la première moitié du film on enquête sur la disparition d'Amanda, ça ressemble à un "policier" classique. Des indices, des preuves, un puzzle de 1000 pièces à reconstituer pour comprendre l'histoire. Une fois cette épreuve passée, une seconde partie commence. Celle où le héros prend conscience que toute sa théorie a été faussée dès le départ. Il doit tout reprendre à zéro, réanalyser chaque pièce. Et quand il réalise qu'il tient une bombe entre les mains, il doit faire LE choix de sa vie, au détriment de ce qui lui paraît juste.
Bref, une histoire bien ficelée, même si bien sûr, j'avais grillé une bonne partie du film avant sa fin... en ce qui concerne Ed Harris. Après l'histoire de Morgan Freeman, j'l'ai moyennement vue venir.














Note: 14/20

Les +:
  • Casey Affleck, bien meilleur acteur que Ben
  • le scénario qui tient la route
  • la fin assez difficilement grillable
  • une réalisation peaufinée
  • la voix off, procédé que j'aime beaucoup
Les -:
  • à force d'avoir un scénario trop millimétré, y'a beaucoup de détails un peu superflus qui font trainer le film en longueur
  • certains personnages secondaires qui sont inutiles
  • la morale de l'histoire... il est gentil Patrick mais un peu con!

27 juillet 2009

Cinéma: "Slumdog Millionaire"

Réalisé par:
Danny Boyle

Avec:
Dev Patel (Jamal Malik)
Freida Pinto (Latika)
Anil Kapoor (Prem Kumar)

Le pitch:
Jamal passe à la télé. Il est candidat à Qui veut gagner des millions. Il vient des bidonvilles les plus pauvres d'Inde, et pourtant, il est à deux doigts de gagner 20 millions de roupies. Ce qui paraît louche aux yeux du présentateur et de la production qui lui envoient des policiers plutôt tortionnaires pour savoir s'il y a eu triche ou pas avant la question finale, cruciale. Jamal doit alors raconter comment il a appris autant de choses, et comment sa vie fascinante et tumultueuse lui a servi pour répondre aux questions.

Critique-tac:
Danny Boyle nous a habitués à du sensationnel trash, du sang, du meurtre, de la folie, de la méchanceté gratuite. Slumdog est moins boylesque que ses autres films, il est plus doux. Au départ, on découvre l'enfance difficile de gosses orphelins dans les bidonvilles de l'Inde. On voit qu'ils doivent se battre pour survivre et échapper à une espèce de mécène empoisonné qui ne fait que se servir d'eux, les maltraiter pour se faire du fric. Ensuite on suit leur descente aux enfers pour tenter de sortir des travers de la rue. Et finalement, grâce à Jamal on comprend comment se sortir de la merde la plus profonde pour devenir quelqu'un, même sans importance, juste quelqu'un, que l'amour qu'il a pour Latika l'a fait tenir et évoluer.
Alors même s'il y a un malaise à voir toute cette pauvreté, cette déchéance humaine, cette haine de soi et des autres, cette violence sans raison, c'est la vie; cette vie aussi triste et pourrie soit-elle peut un jour vous rendre un peu de ce que vous lui avez donné. Ici, toutes les situations de danger ou de bonheur qu'a connues Jamal se sont révélées importantes puisqu'elles lui ont permis de devenir riche et de retrouver son amour perdu.
Belle philosophie, belle morale!













Note: 15/20

Les +:
  • les acteurs enfants, ados, post-ados... tous vrais (en même temps ils viennent vraiment des bidonvilles!)
  • la rapidité de l'action, pas de temps morts
  • le décor de qui veut gagner des millions, qui parle à beaucoup de gens dans beaucoup de pays
  • le scénario qui tient la route sur le "mais comment il sait tout ça?!"
Les -:
  • Prem est plus méchant que Jean-Pierre
  • les incohérences du jeu (impossible de voir QVGDM un jour en direct à la télé et de voir le présentateur au pipi-room avec un candidat!)

Cinéma: "Harry Potter et le prince de sang mêlé"


Réalisé par:
David Yates

Avec:
Daniel Radcliffe (Harry Potter)
Emma Watson (Hermione Granger)
Rupert Grint (Ron Weasley)
Bonnie Wright (Ginnie Weasley)
Michael Gambon (Albus Dumbledore)
Alan Rickman (Severus Rogue)

Le pitch:
Après avoir affronté Voldemort avec ses amis de l'ordre du Phénix dans l'épisode précédent, Harry est devenu l'élu. Dumbledore vient le chercher chez les Weasley pour qu'il l'aide à convaincre le professeur Slughorn de revenir enseigner à Poudlard et ainsi lui soutirer des informations sur Tom Jédusor. La nouvelle année va être chargée en émotions.
Les coeurs chavirent, entre Ron et Hermione, Harry et Ginnie...
Les forces du mal prennent de plus en plus d'essor et de pouvoir, notamment à travers Drago Malfoy, nouveau venu chez les Mangemort et Rogue toujours aussi ambigu.
Harry, Ron, Hermione ET Ginnie vont devoir se battre, éviter les embûches et en découvrir plus sur Voldemort pour l'anéantir avec tout leur courage et malgré la tristesse du sacrifice de Dumbledore.

Critique-tac:
Encore une étape de transition pour H.P. Un épisode où l'on n'apprend pas grand chose, où l'action se fait discrète, une page qui se tourne pour nous amener lentement mais surement vers la fin de Voldemort.
Assez décevant je dois dire. On aurait aimé qu'il se passe plus de choses, qu'il y ait plus de scènes fortes. Que Harry se conditionne enfin en leader plutôt qu'en apprenti magicien.
Heureusement pour les grand romantiques, c'est l'épisode de toutes les révélations amoureuses. Ron et Hermione s'avouent enfin (presque) leur amour, Harry et Ginnie se bécotent enfin après s'être tournés autour pendant des années et malgré les amourettes diverses et variées de l'un et de l'autre (Cho pour lui, Dean pour elle...).
Il est moins sombre donc que le précédent opus qui m'avait scotché, exceptées peut-être les scènes de Dumbledore qui sont assez intenses. Entre la grotte et la tour,fiou, si vous aimez ce personnage vous allez souffrir avec lui c'est sûr!
















Note: 13,5/20

Les +:
  • Harry et Ginnie, le couple vedette enfin trouvé
  • Dumbledore, rôle fort et intense
  • Rogue, ambigu comme on l'aime
  • les décors, toujours merveilleusement beaux
  • un bout du passé de Tom Jédusor mis à jour
Les -:
  • Lavande Brown, personnage insignifiant qui ne sert à rien
  • les méchants qui sont particulièrement nuls (Béatrix en tête d'affiche!)
  • le manque d'action

On attend le dénouement du 7 avec impatience après ça...

Cinéma: " Vilaine"


Réalisé par:
Jean-Patrick Benes & Allan Mauduit

Avec:
Marilou Berry (Mélanie)
Frédérique Bel (Aurore)
PEF (Martinez)
Joséphine de Meaux (Blandine)

Le pitch:
Mélanie est trop bonne trop conne. Et tout son entourage le sait et en profite énormément. Elle fait le ménage chez sa mère hypocondriaque, elle sort le chien de la voisine fainéante, elle fait tout le boulot de son patron misogyne et castrateur, elle se fait pourrir la vie par sa cousine et ses copines bimbos pimbêches. Bref, c'est une bonne poire.
Et comme son physique ne lui permet pas de trouver le prince charmant, elle chatte sur le net avec les garçons. Elle croit avoir trouvé la perle rare, l'homme idéal, beau, drôle et intelligent, quand malencontreusement elle découvre que c'est sa pétasse de cousine blonde qui manigance un mauvais coup pour la ridiculiser. C'est la goutte d'eau qui va faire déborder le vase. Mélanie va devenir vilaine!

Critique-tac:
Marilou Berry a bien essayé, mais pour moi, elle a pas transformé l'essai. Sa vilaine est beaucoup trop gentille. Après un coup de p*** comme celui de Frédérique Bel, je me serai transformée en méga saian de la méchanceté. Et là, Mélanie, elle y va doucement. Normal au début puisque qu'on ne devient pas atroce du jour au lendemain... mais même quand le film déroule, elle reste un peu derrière, ralentie par rapport à l'image qu'elle devrait donner par rapport à chaque situation. Toujours un train de retard quoi. Le personnage qui s'en prend le plus dans les dents finalement, c'est ce pauvre chat qui a rien fait. Le patron à part bosser un peu plus et avoir peur pour sa voiture, il risque pas grand chose, les copines, à part passer pour une conne à la télé pour la brune et se faire faire écraser ses statuettes de porcelaine pour la rousse, elles ont pas trop souffert, la cousine, excepté se faire ruiner son mariage, elle a pas l'air trop traumatisé...
Ouais, moi je compatis pour le chat dans la poubelle et le chien basset hound qui a dû morfler.
Et puis, l'histoire d'amour... hum... genre, il n'y aurait qu'un black sans papier pour aimer une grosse moche, j'trouve ça moyen en fait... et pas romantique du tout!

Note: 10,5/20

Les +:
  • Frédérique Bel, joli rôle de pétasse sans coeur
  • Joséphine de Meaux, une actrice que j'ai découverte dans Nos jours heureux et dont j'aime particulièrement le jeu.
  • Chantal Lauby en guest, mère malade imaginaire
Les -:
  • Marilou Berry, assez fade dans un rôle de méchante
  • la réalisation à la JPJ, Amélie Poulain, image jaunie, pas une réussite
  • l'histoire, pas assez trempée. le titre c'est vilaine, pas mollassonne qui tente vainement de devenir vaguement méchante!

Cinéma: "REC"


Réalisé par:
Paco Plaza & Jaume Balaguero

Avec:
Manuela Velasco (Angela)
Ferran Terraza (Manu)

Le pitch:
Angela est la journaliste-reporter locale d'un programme de nuit, qui filme sur le terrain ce qui se passe quand tout le monde dort.
Cette nuit-là, elle fait un sujet sur la caserne de pompiers. Tout est calme, reposé. Quand un coup de fil prévient les hommes du feu qu'une vieille dame a besoin d'aide. Ils partent alors à sa rencontre. Dans l'immeuble tous les voisins sont réunis parce qu'ils ont entendu des hurlements atroces provenants de chez la vieille. Les pompiers, les policiers déjà sur place, Angela et son caméraman montent vérifier ce qu'il en est. Et ils découvrent....................................... un zombie! DES ZOMBIES! A partir de là s'en suit une lutte acharnée pour sauver sa peau.

Critique-tac:
Moi qui ne suis pas fan du caméra-épaule-DV, puisque Blair Witch m'avait bien déçue de ce côté-là, je dois dire que pour Rec, j'ai été impressionnée de la qualité et du réalisme de la prise de vue. Dans chaque scène, ça pourrait être nous qui tenons la caméra, c'est nous qui sommes sur place, c'est nous qui avons grave les chocottes parce que des zombies tueurs essaient de nous bouffer. Bon, pour le coup, les zombies, je veux bien, c'est pas très réaliste. Bref, on y est, on le vit, et c'est surement pour ça que c'est un film d'horreur qui fonctionne. Je suis friande de sensations fortes et je trouve rarement de quoi me faire tellement monter l'adrénaline que j'en ferais des cauchemars pendant une semaine. Le cinéma espagnol fait partie de cette école (avec les japonais) de l'épouvante qui nous fait flipper avec très peu de scènes choc et plus de mauvais ressenti. On a plus peur de l'invisible que du visible.
Je ne vais pas vous griller la fin mais qui dit zombie, dit plein de mordus qui vont pas s'en remettre et le trash-end va pas vous faire mourir de rire.

Note: 14,5/20


Les +:
  • une réalisation impeccable
  • une prise de vue géniale
  • des personnages principaux attachants (c'est un plus pour s'identifier un maximum et se sentir concerné par le drame)
  • du trash et du flip
  • la partie non 3d de la fin
Les -:
  • l'explication farfelue du "comment est arrivée l'épidémie"
  • le zombie final qui est moche, mal fait et qui fait pas peur en fait
  • la rapidité un petit peu expéditive de la transmission du virus... les derniers personnages à se faire mordre sont transformés en moins de temps qu'il n'en faut que pour boire une pinte de bière.
NB: Rec² sort en décembre dans nos salles... l'action devrait se dérouler dans l'heure qui suit la première pandémie!

29 avril 2009

Cinéma: "Kiki la petite sorcière"



Réalisé par: Hayao Miyazaki

Le pitch:
Kiki la petite sorcière ou comment expliquer la vie des grands aux enfants.
Kiki vient d'avoir 13 ans, elle doit faire son apprentissage de sorcière. Son but: trouver un village qui n'en possède pas encore une et tenter de trouver sa voie.
Bien sûr, ce ne sera pas facile, mais dans une ville en bord de mer, Koriko, elle va finalement se faire adopter par une famille de boulangers, trouver un ami, Tombo, et surtout savoir ce qu'elle veut faire en tant que sorcière: de la livraison à domicile. Rendre service, c'est ce qui la rend heureuse, et c'est aussi ce que les gens aiment chez elle. Accompagnée de son chat noir Jiji, de son balai, et de ses nouveaux voisins, elle va grandir et devenir celle qu'elle a toujours rêvée d'être.

Critique-tac:
Dans la famille Miyazaki, je demande Kiki. Ce film date de 1989 donc j'ai plus facilement tendance à être indulgente... dans les limites du possible. Nausicaa m'avait éblouie par sa beauté visuelle et philosophique, là où Totoro et Kiki n'ont fait que me décevoir. On y trouve, ni réelle fraîcheur, ni poésie. Juste une histoire simple, à la limite du banal, si ce n'est que l'héroïne vole sur un balai.
Elle est gentillette Kiki mais c'est tellement téléphoné son histoire. Et puis, le but qu'elle s'est fixé dans la vie, rendre service aux habitants, c'est trop surréaliste. Qui voudrait être gentil juste... pour être gentil?!
Le dessin lui par contre est déjà très soigné pour l'époque. Ca ne vaut bien sûr pas un Mononoké ou Chihiro mais ça vaut son pesant de cacahuètes.
Ce qui m'a le plus touché en fait dans ce film, c'est peut-être la relation entre la petite fille et la vieille grand-mère. C'est mignon. De voir que Kiki aime plus cette vieille femme que sa propre petite fille, ça fait un pincement au coeur et on se dit que cette gamine a quand même rendu quelqu'un heureux en fait au fond.













Note: 11/20

Les +:
  • le chara design qui est visuellement sympa
  • les décors
  • le chat noir
  • la vieille dame
Les -:
  • le scénario vide digne d'un 3D Disney
  • le manque de magie et de sorcellerie
  • le caractère de Kiki pas assez trempé
  • sa relation avec les gens pas assez aboutie

Cinéma: " Pénélope"


Réalisé par: Mark Palansky

Avec:
Christina Ricci (Penelope Wilhern)
James Mac Avoy (Max)
Resse Witherspoon (Annie)

Le pitch:
Une sorcière jette un sort sur les descendants de la famille Wilhern pour se venger. La première fille qui naîtra dans la famille ressemblera à un cochon. Le hasard a voulu que tous les héritiers firent des garçons et lorsque la première fille naquit, elle était tout à fait normale... puisque illégitime. Mais quand Pénélope vînt au monde, elle était un peu différente. Un groin à la place du nez, c'est assez difficile à porter. Sa mère décida donc de la faire passer pour morte en attendant de rompre le charme. La seule solution pour cela, est qu'un noble aime Pénélope pour ce qu'elle est à l'intérieur. La famille organise donc des rencontres à huis clos entre les beaux partis de la ville et leur fille, mais celles-ci se concluent inlassablement par la fuite des prétendants à la vue du groin. Jusqu'au jour où Max entre dans le boudoir. Pénélope et Max s'entendent à merveille, ils se comprennent. Malheureusement, Max a été payé pour obtenir une photo de la fille la plus horrible du pays...avant qu'il n'en tombe amoureux.
Va-t-il réussir à transformer sa cochonne en reine? Là est le mystère de l'histoire.

Critique-tac:
Bah, j'dois dire, j'm'attendais à quelque chose de plus grotesque aux vues du pitch, et pourtant Pénélope est un film rempli de poésie. On y retrouve un étrange mélange entre l'univers burtonien d'un Big Fish et l'excentricité relative d'un Jeunet.
L'image est soignée, épurée, colorée. Les personnages sont plein de croyances, d'espoir, de bonté. James Mc Avoy est touchant en loser paumé et plumé face à cette Christina Ricci à la profondeur de l'âme si poignante.
Bien sûr, comme dans tout conte (qui se finit bien) il y a une morale à l'histoire: s'accepter soi-même, c'est permettre aux autres de nous accepter.
J'ai adoré. Ca détend, ça émeut, ça touche, ça fait sourire, ça vous prend dans les tripes... de cochon bien sûr :)


Note: 14,5/20

Les +:
  • Christina Ricci toujours convaincante dans ses rôles
  • James Mac Avoy, un acteur à suivre
  • le lyrisme et la poésie
  • la leçon à en tirer
  • l'image
  • les personnages secondaires, comme la mère de Pénélope ou le nain journaliste qui anime l'histoire
Les -:
  • dommage que Max ne soit pas Max
  • peut-être un peu beaucoup tiré par les cheveux quand même
  • le fait que Pénélope se balade avec une écharpe tout au long de son émancipation ne choque personne... alors que tout le monde sait que la fille au nez de cochon a disparu de chez elle... hum hum, pas fûtés^^

Série: "One Tree Hill - Les frères Scott"


Les frères Scott, c'est l'histoire de 2 paires de frères... Dan et Keith et Lucas et Nathan. Dan est le père des 2 garçons qui sont nés la même année de 2 mères différentes. Lucas est de Karen, la fille avec laquelle Dan sortait au lycée, celle qu'il a toujours aimé, et Nathan est de Déborah, la femme qu'il a épousé à la fac parce qu'il l'avait engrossée et pour son argent qui lui a servi à monter son garage. Keith lui n'a pas d'enfant, mais s'est occupé de Lucas comme un père puisque Dan ne l'a pas vraiment reconnu. En plus de ça, il a toujours été , lui aussi, amoureux de Karen... Lucas lui est amoureux de Peyton, la fille la plus mystérieuse du lycée, qui a perdu sa mère, qui sortait avec Nathan et qui a pour meilleure amie Brooke, la fille la plus débridée mais fidèle en amitié, qui est sortie avec Lucas puisque celui-ci ne savait pas vraiment qu'il aimait Peyton. Nathan lui est le sportif pas intelligent du groupe, et pour se venger de son demi-frère qu'il n'aimait pas il est sorti avec sa meilleure amie Haley, manque de pot il a fini par l'aimer d'amour et l'a épousée... Lucas lui a fini par avouer à Peyton qu'il n'avait toujours aimé qu'elle. Dan a tué Keith parce qu'il croyait que c'était lui qui avait tenté de le tuer alors qu'en fait c'était Déborah. Mais Keith avait demandé à Karen de l'épouser et de reconnaître Lucas, alors vous pensez bien que maintenant tout le monde déteste Dan!

5ans après, Lucas et Peyton ont du se séparer pour réaliser leurs rêves, lui écrivain à succès à Tree Hill, elle, tentant de percer dans la musique à L.A. Lui est sorti et a failli épouser Lindsey,son éditrice; elle a eu une aventure douloureuse avec Julian, un fils à papa producteur. Comme l'amour triomphe toujours, ils ont fini par se retrouver,s'installer ensemble et Peyton attend un bébé... qui pourrait lui coûter la vie!
Nathan et Haley ont un fils de 5ans, Jamie, petit surdoué. Nathan après avoir été en chaise roulante à cause d'une bagarre dans un bar et avoir renoncé au basket peut enfin reprendre sa passion dans un grand club, en tant que meneur. Haley, elle , est devenue prof d'anglais, un peu comme dans le cercle des poètes disparus, elle insuffle à ses élèves l'amour des livres. Elle voulait reprendre la musique, mais finalement, pour l'instant, même si elle s'est faite virer, devient le bras droit de Peyton pendant sa grossesse en tant que productrice.
Brooke a fait fortune grâce à Clothes Over Bros sa ligne de fringues, mais il lui manque toujours l'amour et une famille. Elle décide donc d'adopter un enfant et finalement c'est avec Sam, une orpheline de 15ans qu'elle va devenir mère... alors que la sienne de mère Victoria, lui pourrit la vie et tente de mener son entreprise à sa place. Brooke lui a vendu ses parts mais Victoria vient la supplier de revenir à la tête de la compagnie pour la sauver. Elle a une histoire avec Julian venu à Tree Hill pour adapter le livre de Lucas au cinéma, il repart malheureusement à L.A en lui demandant de venir avec lui mais elle y renonce, par peur de l'amour.
Dan attend une greffe du coeur, il adore son petit fils Jamie, qui lui en veut moins que les autres d'avoir tué Keith puisqu'il voit en lui uniquement le bon côté. Comme ses 2 fils et les femmes qu'il a aimé lui ont tourné le dos, il décide de ne plus subir sa greffe et de se laisser mourir.
Mouth lui, est devenu commentateur sportif après plusieurs échecs et a rencontré Millie, l'assistante dévouée de Brooke. Elle veut garder sa virginité pour lui, mais suite à un malentendu, elle couche avec quelqu'un d'autre et repart à New York... où il va la chercher.

Alors, résumé comme ça, on se croirait dans les feux de l'amour nan?!

Pourquoi on aime:

  • Pour le trio amoureux Lucas/Brooke/Peyton qui nous a tenu en haleine pendant 4ans, et le duo Lucas/Peyton qui s'est finalement trouvé.

  • Pour les beaux yeux de James Lafferty alias Nathan.
  • Pour l'évolution des personnages à travers les années.
  • Pour l'amitié toujours présente.
  • Pour ce petit côté Dawsonien qui nous rappelle à la réalité.
  • Pour les histoires rocambolesques à la PBLV.
  • Pour l'amour le vrai.
  • Pour les dessins de Peyton.
  • Pour les phrases littéraires de Lucas.
  • Pour le bel esprit de loyauté, de fidelité, de fraternité.
  • Pour la B.O qui est toujours extraordinaire.




Les personnages des saisons 5 et 6, 5 ans après:

Lucas Scott

Nathan Scott

Peyton Sawyer

Brooke Davis

Haley James Scott

Jamie and Dan Scott

Antwon "Skills"

Marvin "Mouth" McFadden

Millicent Huxtable

Victoria Davis

Sam

Lindsey

Mia Catalano

Julian

Quentin Fields