30 juillet 2009

Cinéma: "Sans Sarah rien ne va"


Réalisé par:
Nick Stoller

Avec:
Jason Segel (Peter Bretter)
Kristen Bell (Sarah Marshall)
Mila Kunis (Rachel)
Russell Brand (Aldous Snow)

Le pitch:
Peter et Sarah vivent le parfait amour depuis 5ans. Ils se sont rencontrés sur une série policière, elle est une star du petit écran, lui en fait la musique!
Un jour, elle lui annonce qu'elle le quitte... pour une star du rock! Le monde s'écroule alors pour Peter, qui était en manque d'inspiration pour ses nouvelles créations et qui maintenant se retrouve plus bas que Terre. Il va aller se ressourcer à Hawaii (île chère au coeur de Sarah) et tombe sur le nouveau couple... Il va devoir passer outre le fait de voir son ex avec un autre homme et reprendre goût à la vie et à l'amour dans les bras de Rachel, la standardiste de l'hôtel... s'il lui en laisse l'occasion.

Critique-tac:
J'adore HIMYM, Veronica Mars et That's 70's show... Le rapport? 3 des 4 acteurs principaux font partie de ces séries! Alors le mélange ne pouvait être qu'explosif!
Le scénario ne casse pas 3 pattes à un canard, faut pas se leurrer. C'est du divertissement pur, une comédie romantique sur fond comique! Mais ça fonctionne plutôt bien. Les acteurs sont à fond dans le trip, les situations cocasses sont assez bien utilisées et font sourire, les décors sont paradisiaques. On se prend d'affection pour ce pauvre Peter et on essaie d'oublier Sarah Marshall avec lui... Le personnage de Russell Brand en VF est assez pitoyable à cause de son accent mais dans le contexte, ça passe. Les apparitions de Paul Rudd m'ont bien fait marrer. Le couple en voyage de noces est ... particulier.
Bref, un équilibre assez réussi entre le rigolo et le pathos. Faire rire avec la tristesse d'un homme. Et émouvoir avec l'amour. Une recette qui marche à tous les coups!













Note: 12,5/20


Les +:
  • les acteurs, parfaits dans leurs rôles
  • les décors, Hawaii, sublime
  • l'histoire drôle et émouvante
Les -:
  • la comédie musicale de Peter....... sans commentaire! Ca vaut Cindy2000 :D

29 juillet 2009

Cinéma: "Gone baby gone"

Réalisé par:
Ben Affleck

Avec:
Casey Affleck (Patrick Kenzie)
Michelle Monaghan (Angie Gennero)
Morgan Freeman (Jack Doyle)
Ed Harris (Remy Bressant)

Le pitch:
La voix off de Patrick nous raconte que dans toutes les villes, dès qu'on a grandi dans un quartier, on connaît tout le monde et les langues se délient facilement. C'est ce talent qu'il va mettre en oeuvre pour retrouver Amanda, une gamine de 3ans qui a été enlevée.
Patrick et Angie ont une agence de "détectives". Ils ont grandi à Boston, ont beaucoup de connaissances. La tante de la gamine va les embaucher pour enquêter en partenariat avec la police. Au fur et à mesure de leurs recherches, ils vont en apprendre beaucoup sur les cachotteries, les mensonges, les incohérences sur la disparition de la fillette, sur sa mère, son oncle et même les policiers chargés de l'enquête. Trouver la vérité a un prix. Patrick va être mis face à ses choix et à sa conscience.

Critique-tac:
Premier film de Ben Affleck, assez bluffant j'dois dire. En regardant ce film, je me suis dit que l'univers ressemblait assez à celui de Mystic River... et pour cause puisqu'il est tiré d'un livre du même écrivain. Une réalisation aussi soignée que celle de Clint Eastwood, une histoire travaillée au millimètre près. Des acteurs épatants.
Dans la première moitié du film on enquête sur la disparition d'Amanda, ça ressemble à un "policier" classique. Des indices, des preuves, un puzzle de 1000 pièces à reconstituer pour comprendre l'histoire. Une fois cette épreuve passée, une seconde partie commence. Celle où le héros prend conscience que toute sa théorie a été faussée dès le départ. Il doit tout reprendre à zéro, réanalyser chaque pièce. Et quand il réalise qu'il tient une bombe entre les mains, il doit faire LE choix de sa vie, au détriment de ce qui lui paraît juste.
Bref, une histoire bien ficelée, même si bien sûr, j'avais grillé une bonne partie du film avant sa fin... en ce qui concerne Ed Harris. Après l'histoire de Morgan Freeman, j'l'ai moyennement vue venir.














Note: 14/20

Les +:
  • Casey Affleck, bien meilleur acteur que Ben
  • le scénario qui tient la route
  • la fin assez difficilement grillable
  • une réalisation peaufinée
  • la voix off, procédé que j'aime beaucoup
Les -:
  • à force d'avoir un scénario trop millimétré, y'a beaucoup de détails un peu superflus qui font trainer le film en longueur
  • certains personnages secondaires qui sont inutiles
  • la morale de l'histoire... il est gentil Patrick mais un peu con!

27 juillet 2009

Cinéma: "Slumdog Millionaire"

Réalisé par:
Danny Boyle

Avec:
Dev Patel (Jamal Malik)
Freida Pinto (Latika)
Anil Kapoor (Prem Kumar)

Le pitch:
Jamal passe à la télé. Il est candidat à Qui veut gagner des millions. Il vient des bidonvilles les plus pauvres d'Inde, et pourtant, il est à deux doigts de gagner 20 millions de roupies. Ce qui paraît louche aux yeux du présentateur et de la production qui lui envoient des policiers plutôt tortionnaires pour savoir s'il y a eu triche ou pas avant la question finale, cruciale. Jamal doit alors raconter comment il a appris autant de choses, et comment sa vie fascinante et tumultueuse lui a servi pour répondre aux questions.

Critique-tac:
Danny Boyle nous a habitués à du sensationnel trash, du sang, du meurtre, de la folie, de la méchanceté gratuite. Slumdog est moins boylesque que ses autres films, il est plus doux. Au départ, on découvre l'enfance difficile de gosses orphelins dans les bidonvilles de l'Inde. On voit qu'ils doivent se battre pour survivre et échapper à une espèce de mécène empoisonné qui ne fait que se servir d'eux, les maltraiter pour se faire du fric. Ensuite on suit leur descente aux enfers pour tenter de sortir des travers de la rue. Et finalement, grâce à Jamal on comprend comment se sortir de la merde la plus profonde pour devenir quelqu'un, même sans importance, juste quelqu'un, que l'amour qu'il a pour Latika l'a fait tenir et évoluer.
Alors même s'il y a un malaise à voir toute cette pauvreté, cette déchéance humaine, cette haine de soi et des autres, cette violence sans raison, c'est la vie; cette vie aussi triste et pourrie soit-elle peut un jour vous rendre un peu de ce que vous lui avez donné. Ici, toutes les situations de danger ou de bonheur qu'a connues Jamal se sont révélées importantes puisqu'elles lui ont permis de devenir riche et de retrouver son amour perdu.
Belle philosophie, belle morale!













Note: 15/20

Les +:
  • les acteurs enfants, ados, post-ados... tous vrais (en même temps ils viennent vraiment des bidonvilles!)
  • la rapidité de l'action, pas de temps morts
  • le décor de qui veut gagner des millions, qui parle à beaucoup de gens dans beaucoup de pays
  • le scénario qui tient la route sur le "mais comment il sait tout ça?!"
Les -:
  • Prem est plus méchant que Jean-Pierre
  • les incohérences du jeu (impossible de voir QVGDM un jour en direct à la télé et de voir le présentateur au pipi-room avec un candidat!)

Cinéma: "Harry Potter et le prince de sang mêlé"


Réalisé par:
David Yates

Avec:
Daniel Radcliffe (Harry Potter)
Emma Watson (Hermione Granger)
Rupert Grint (Ron Weasley)
Bonnie Wright (Ginnie Weasley)
Michael Gambon (Albus Dumbledore)
Alan Rickman (Severus Rogue)

Le pitch:
Après avoir affronté Voldemort avec ses amis de l'ordre du Phénix dans l'épisode précédent, Harry est devenu l'élu. Dumbledore vient le chercher chez les Weasley pour qu'il l'aide à convaincre le professeur Slughorn de revenir enseigner à Poudlard et ainsi lui soutirer des informations sur Tom Jédusor. La nouvelle année va être chargée en émotions.
Les coeurs chavirent, entre Ron et Hermione, Harry et Ginnie...
Les forces du mal prennent de plus en plus d'essor et de pouvoir, notamment à travers Drago Malfoy, nouveau venu chez les Mangemort et Rogue toujours aussi ambigu.
Harry, Ron, Hermione ET Ginnie vont devoir se battre, éviter les embûches et en découvrir plus sur Voldemort pour l'anéantir avec tout leur courage et malgré la tristesse du sacrifice de Dumbledore.

Critique-tac:
Encore une étape de transition pour H.P. Un épisode où l'on n'apprend pas grand chose, où l'action se fait discrète, une page qui se tourne pour nous amener lentement mais surement vers la fin de Voldemort.
Assez décevant je dois dire. On aurait aimé qu'il se passe plus de choses, qu'il y ait plus de scènes fortes. Que Harry se conditionne enfin en leader plutôt qu'en apprenti magicien.
Heureusement pour les grand romantiques, c'est l'épisode de toutes les révélations amoureuses. Ron et Hermione s'avouent enfin (presque) leur amour, Harry et Ginnie se bécotent enfin après s'être tournés autour pendant des années et malgré les amourettes diverses et variées de l'un et de l'autre (Cho pour lui, Dean pour elle...).
Il est moins sombre donc que le précédent opus qui m'avait scotché, exceptées peut-être les scènes de Dumbledore qui sont assez intenses. Entre la grotte et la tour,fiou, si vous aimez ce personnage vous allez souffrir avec lui c'est sûr!
















Note: 13,5/20

Les +:
  • Harry et Ginnie, le couple vedette enfin trouvé
  • Dumbledore, rôle fort et intense
  • Rogue, ambigu comme on l'aime
  • les décors, toujours merveilleusement beaux
  • un bout du passé de Tom Jédusor mis à jour
Les -:
  • Lavande Brown, personnage insignifiant qui ne sert à rien
  • les méchants qui sont particulièrement nuls (Béatrix en tête d'affiche!)
  • le manque d'action

On attend le dénouement du 7 avec impatience après ça...

Cinéma: " Vilaine"


Réalisé par:
Jean-Patrick Benes & Allan Mauduit

Avec:
Marilou Berry (Mélanie)
Frédérique Bel (Aurore)
PEF (Martinez)
Joséphine de Meaux (Blandine)

Le pitch:
Mélanie est trop bonne trop conne. Et tout son entourage le sait et en profite énormément. Elle fait le ménage chez sa mère hypocondriaque, elle sort le chien de la voisine fainéante, elle fait tout le boulot de son patron misogyne et castrateur, elle se fait pourrir la vie par sa cousine et ses copines bimbos pimbêches. Bref, c'est une bonne poire.
Et comme son physique ne lui permet pas de trouver le prince charmant, elle chatte sur le net avec les garçons. Elle croit avoir trouvé la perle rare, l'homme idéal, beau, drôle et intelligent, quand malencontreusement elle découvre que c'est sa pétasse de cousine blonde qui manigance un mauvais coup pour la ridiculiser. C'est la goutte d'eau qui va faire déborder le vase. Mélanie va devenir vilaine!

Critique-tac:
Marilou Berry a bien essayé, mais pour moi, elle a pas transformé l'essai. Sa vilaine est beaucoup trop gentille. Après un coup de p*** comme celui de Frédérique Bel, je me serai transformée en méga saian de la méchanceté. Et là, Mélanie, elle y va doucement. Normal au début puisque qu'on ne devient pas atroce du jour au lendemain... mais même quand le film déroule, elle reste un peu derrière, ralentie par rapport à l'image qu'elle devrait donner par rapport à chaque situation. Toujours un train de retard quoi. Le personnage qui s'en prend le plus dans les dents finalement, c'est ce pauvre chat qui a rien fait. Le patron à part bosser un peu plus et avoir peur pour sa voiture, il risque pas grand chose, les copines, à part passer pour une conne à la télé pour la brune et se faire faire écraser ses statuettes de porcelaine pour la rousse, elles ont pas trop souffert, la cousine, excepté se faire ruiner son mariage, elle a pas l'air trop traumatisé...
Ouais, moi je compatis pour le chat dans la poubelle et le chien basset hound qui a dû morfler.
Et puis, l'histoire d'amour... hum... genre, il n'y aurait qu'un black sans papier pour aimer une grosse moche, j'trouve ça moyen en fait... et pas romantique du tout!

Note: 10,5/20

Les +:
  • Frédérique Bel, joli rôle de pétasse sans coeur
  • Joséphine de Meaux, une actrice que j'ai découverte dans Nos jours heureux et dont j'aime particulièrement le jeu.
  • Chantal Lauby en guest, mère malade imaginaire
Les -:
  • Marilou Berry, assez fade dans un rôle de méchante
  • la réalisation à la JPJ, Amélie Poulain, image jaunie, pas une réussite
  • l'histoire, pas assez trempée. le titre c'est vilaine, pas mollassonne qui tente vainement de devenir vaguement méchante!

Cinéma: "REC"


Réalisé par:
Paco Plaza & Jaume Balaguero

Avec:
Manuela Velasco (Angela)
Ferran Terraza (Manu)

Le pitch:
Angela est la journaliste-reporter locale d'un programme de nuit, qui filme sur le terrain ce qui se passe quand tout le monde dort.
Cette nuit-là, elle fait un sujet sur la caserne de pompiers. Tout est calme, reposé. Quand un coup de fil prévient les hommes du feu qu'une vieille dame a besoin d'aide. Ils partent alors à sa rencontre. Dans l'immeuble tous les voisins sont réunis parce qu'ils ont entendu des hurlements atroces provenants de chez la vieille. Les pompiers, les policiers déjà sur place, Angela et son caméraman montent vérifier ce qu'il en est. Et ils découvrent....................................... un zombie! DES ZOMBIES! A partir de là s'en suit une lutte acharnée pour sauver sa peau.

Critique-tac:
Moi qui ne suis pas fan du caméra-épaule-DV, puisque Blair Witch m'avait bien déçue de ce côté-là, je dois dire que pour Rec, j'ai été impressionnée de la qualité et du réalisme de la prise de vue. Dans chaque scène, ça pourrait être nous qui tenons la caméra, c'est nous qui sommes sur place, c'est nous qui avons grave les chocottes parce que des zombies tueurs essaient de nous bouffer. Bon, pour le coup, les zombies, je veux bien, c'est pas très réaliste. Bref, on y est, on le vit, et c'est surement pour ça que c'est un film d'horreur qui fonctionne. Je suis friande de sensations fortes et je trouve rarement de quoi me faire tellement monter l'adrénaline que j'en ferais des cauchemars pendant une semaine. Le cinéma espagnol fait partie de cette école (avec les japonais) de l'épouvante qui nous fait flipper avec très peu de scènes choc et plus de mauvais ressenti. On a plus peur de l'invisible que du visible.
Je ne vais pas vous griller la fin mais qui dit zombie, dit plein de mordus qui vont pas s'en remettre et le trash-end va pas vous faire mourir de rire.

Note: 14,5/20


Les +:
  • une réalisation impeccable
  • une prise de vue géniale
  • des personnages principaux attachants (c'est un plus pour s'identifier un maximum et se sentir concerné par le drame)
  • du trash et du flip
  • la partie non 3d de la fin
Les -:
  • l'explication farfelue du "comment est arrivée l'épidémie"
  • le zombie final qui est moche, mal fait et qui fait pas peur en fait
  • la rapidité un petit peu expéditive de la transmission du virus... les derniers personnages à se faire mordre sont transformés en moins de temps qu'il n'en faut que pour boire une pinte de bière.
NB: Rec² sort en décembre dans nos salles... l'action devrait se dérouler dans l'heure qui suit la première pandémie!